'' Soubresaut d'âme - One Shot ''

Le temps semblait s'être figé, comme l'horloge sans pile ou la montre brisé, toujours présent sans avancer comme une lamentable routine de vie qui ne puisse être présente dans la vie d'un tel individu. Dans un piètre appartement de ville, deux adultes hurlaient, vociférèrent avec une brutalité que ne devrait pas comprendre un enfant. Le bruit des vases briser, de la bataille ne se faisait pas entendre d'Allen, qui pour le moment n'était qu'un simple garçon de douze ans, son cœur battait tellement fort de peur qu'il n'entendait que des murmures, pourtant, le jeune homme ne s'en préoccupait aucunement, son muscle cardiaque battait pour le préparer , si quelque chose se passait, les Lycans étaient comme ça, il devait s'y faire.

Lorsqu'il ouvrit sa fenêtre, un vent du Sud vint caresser son visage, l’apaisant dès son apparition contre le visage d'Allen, il prit une grande respiration, remplissant ses poumons d'air glacial avec béatitude. Après un moment, d'air indifférent, il jetait un coup d’œil à la porte avant de se rendre sous son lit. Il prit un sac à dos noir, celui qu'il utilisait pour se rendre à l'école humaine, même s'il n'était pas comme tout ses enfants. Il les haïssait, sans raison particulière, il ne se sentait qu'à part des autres, craintifs , solitaire.

Il sortit par la fenêtre, avec comme seul guide le vent, respirant pleinement cette odeur , celle de la ville qui s'animait sous ses yeux. Allen descendit du balcon à l'aide d'un vieille escalier rouiller qui menait tout les bruits du monde, menaçant de écrouler sous chacun de ses petits pas. Il ne regarderait plus en arrière, il en aurait trop honte. Dans la ville, personne ne le remarquait, lui analysait les individus d'une façon remarquable. Il erra ainsi dans la nuit noir, jusqu'à trouver refuge sous un arbre, au haut des collines d'un parc situé au Sud-Ouest. Son regard d'enfant se posa sur ses mains, les questions vint, pourquoi était-il mi loup? Il serra la mâchoire avec fermeté, se souvenant maintenant de la raison de sa fuite, ses petits poings se solidifièrent . Allen était adopté.

Un bruit d’orage se faisait entendre sous ce bruit que provoquait la ville. Un petit garçon recouvert de sang fixait l’aquarium de la poissonnerie en face de la grande tour. Il se lécha doucement les lèvres regardant toujours avec envie les petits poissons. Sa main se déposa contre la vitrine du magasin. Il avait envie d’autre chose que du sang. Lorsqu’il leva ses petits yeux pourpres, il fixa son reflet, touchant ses oreilles. Il se sentait mal, il voulait tellement être identique aux autres enfants. Il ouvrit doucement la bouche se piquait le doigt avec ses longs crocs pointus. Il eut un petit gémissement de tristesse.
Son père possédait la grande tour dans laquelle il vivait. En fait, il y était enfermé évitant ainsi le regard terrorisé de sa pauvre mère. Il se souvient et se souviendras probablement toute sa vie des paroles cruelles que lui avait dites sa mère depuis sa naissance. « Horrible créature ! Hors de mon chemin ! Va vivre dans un trou perdu ! Ou mieux encore, meure! » Il sentit de petites choses glissés le long de ses joues secouant doucement la tête. Il regarda derrière lui la grande tour dans laquelle il était enfermé avec son père. Sa mère leur en voulait tellement.
À l’époque de leur amour, le père du petit Trew avait suggéré son idée de créé une grande agence qui règnerais sur le monde. Une agence de gens spéciaux ! Cependant, la dame n’eut jamais été d’accord et refusait, dans tous les cas, d’en entendre parler. Elle souhaitait le genre de mariage traditionnel dont rêve toute les femmes, une famille unie et heureuse ainsi qu’une vie paisible digne des plus grands model. Le père n’avait jamais été d’accord et lors de la naissance de leur fils, il décida de le transformer afin de le rendre spécial. Il avait toujours souhaité son rêve et l’avait maintenant réalisé sans même demander l’avis de sa femme ni même se demander comment se sentirais son garçon en grandissant.
Tout d’un coup, le petit Trew sentis un coup contre sa tête. Il avait maintenant un chapeau. Il se retourna regardant son père qui souriait avant de baisser les yeux honteux. Le père, lui, lui souriait, prenant sa main avant de retourner de nouveau dans la grande tour.

Lorsqu'il entendit les bruits de l'orage, Allen poussa un soupire désespéré. Ou passerait-il la nuit cette fois? Il prit dans son sac un petit canif qu'il cacha dans sa poche, se redressant en gardant son sac contre son épaule par la suite, le garçon observa la ville avant de se remettre en route, il devait déjà trouver un endroit rapide. Il fixa au loin, n'y avait-il pas un recoin qu'il pourrait loger? Il soupira une nouvelle fois, décidant de commencer son chemin « Je finirais par trouver ou aller » tentait le petit de se convaincre.

L'agglomération de dioxygène et d'hydrogène s'écoulait dans le ciel sous une masse de nuage imposante, ébène. Allen tendit la main, bientôt l'eau se déchaîna contre le sol, ses jambes tremblotaient doucement mais il continua son chemin, hors de question qu'il retourne chez lui. Il ferma les yeux et se mit a courir, cherchant désespérément de quoi s’abriter. Non pas qu'il ait peur de la pluie, mais il avait peur d'être vulnérable sous celle-ci. Il heurta un individus , se retenant de tout son équilibre pour ne pas tomber au sol, il leva les yeux vers l'individus qui grogna, jetant un mégot de cigarette sur l'asphalte mouillé. Les blasphèmes sortir des lèvres de l'individus , qui happa Allen par le collet, celui-ci empoigna son petit canif, le plantant dans la main de l'homme qui s'écria de douleur.

Il couru à en perdre le souffle, l'homme lâcha prise au bout d'un moment, Allen bouscula beaucoup de gens pour arriver a ce cacher derrière une poissonnerie, haletant une chaude fumé, son canif encore couvert de sang, il s'adossa contre le mur en fermant les yeux, trempé jusqu'au os, tremblant. Il tomba à genoux contre le sol rugueux et sale de la ruelle , il serra les dents, était-il lâche d'avoir attaquer cet homme qui lui voulait du mal? Ou avait-il fait la bonne chose?

Il était en route vers la Tour de l’agence de son père quand ses oreilles se sont redressées contre sa tête. Le garçon se retourna et fixa la poissonnerie avant de grogner. Son père le regarda étrangement avant d’à son tour poser son regard vers la fameuse poissonnerie. Le garçon regarda partout en sentant tel un chat en quête de sa proie.

-Trew ? Que se passe-t-il ?

Le petit ne pris même pas la peine de répondre qu’il était déjà parti en courant vers le fameux lieu. Il s’arrêta, sentant un peu partout une nouvelle odeur dont il ne connaissait pas la provenance. Il se demandait de plus en plus d’où cette fameuse odeur provenait. Il regarda les poissons avant de voir du sang au sol le suivant. Aurais-ce été possible ? L’une de ses victimes qui auraient survécus au massacre qu’il avait commis plus tôt ? Non. Il ne le fallait pas. Le petit garçon avait promis à son père que qu’il trouverait toujours le moyen de se débarrasser des victimes dont il aurait vidé le sang. Il continua le chemin un peu inquiet sur ce qu’il l’attendait de l’autre côté de l’immeuble.

Il arriva par derrière, sautant sur la personne. Il grognait fortement, il était complètement sur ses gardes jusqu’à ce que son regard se pose contre le corps de l’être qu’il tenait entre ses pattes. Il fut tout d’abord terrifier par ce qui se trouvait devant lui, puis choquer. Il se recula doucement le lâchant avant de sourire pleinement, le prenant par la main, le ramenant à son père en souriant.

-Papa ! Papa ! Regarde ! Il est comme moi ! Dieu a écouté mon souhait ! Je suis tellement heureux ! Regarde papa ! Comment c’est possible ? Dis ! On peut le garder ! Je t’en pris !

Lorsque ce garçon avait sauté sur Allen, il avait figé, il ne comprenait pas et sa vision avait été flou jusqu'à ce qu'il se sente traîné, par instinct, il se débattit de la main du garçon, ne percevant pas immédiatement l'homme, il empoigna son petit couteaux mais se résigna a l'attaqué, il ne semblait pas menaçant, il resta froid, sans émotions, avant d'observer l'homme qui se trouvait en détail. Il devait être dans la trentaine, il semblait d'affaire et sérieux, un peu froid sur les bords, puis Allen regarda le petit '' mioche '' surexcité et sauvage qui l'avait emmener, peut être ses gens là lui donnerait-il l'hospitalité pour une seule nuit? Il devait cependant être méfiant, il ne broncha pas, observant les deux inconnus.

L'homme lui prit la parole pour son fils. Il soupira et répondit a son fils qu'il ne pouvait pas garder le garçon mais qu'il pouvait l'emmener a la compagnie et qu'il serait hébergé a la maison. L'homme se pencha par la suite vers Allen lui demandant son nom, son âge, ou il vivait et pourquoi il était dehors a une heure pareil.

- Ça ne vous concerne pas. Donnez moi l'âge que vous voulez et je n'ai pas de famille, je fais ce que je veux...Je peux passer une nuit, là bas si je m'y plait.

Puis , il tourna la tête, sans observé le petit blond à ses cotés. Il tapa un peu maladroitement du pied, fronçant les sourcils sous le rire de l'homme qui caressa ses cheveux. Allen repoussa froidement sa main, ce geste d'affection avant de regarder le petit blond, pensant à ses paroles. '' Il est comme moi '' ce pourrait-il qu'il soit un Lycans aussi ou une espèce dans ce genre? Un petit sourire se dressa contre ses lèvres, entre le sarcasme et la joie. Le destin faisait bien les choses, pour un fois.

Le petit garçon ne pouvait s’empêcher de sourire. Il était heureux de ne pas être le seul dans une situation comme la sienne. Il se demandait cependant pourquoi est-ce que l’autre garçon n’avait pas de parents. Il croyait en connaître la réponse. Ils doivent être comme ma mère, se disait-il. Il marchait maintenant joyeusement avec son père et leur invité. Il le regarda sourire un peu intrigué de ses crocs avant d’hausser les épaules. « Il peut être plus âgé que moi sans doute.. » C’est ce que le petit Trew se disait.

Une fois arriver à la tour dans l’appartement qui permettait de cacher Trew au reste du monde. Pour une fois, il n’était pas triste de rentrer dans cet endroit, pour une fois, il ne se sentait pas seul. Pour une fois il se sentait le plus heureux des petits garçons. Il enleva son chapeau en ayant marre de cacher ses oreilles de chat regardant Allen. Il souriait avant de courir jusqu’à la salle de bain, prendre ses serviettes pour les sécher afin qu’ils ne prennent pas froid. Il était rare que le garçon ait des invités ici. Il aurait tellement aimé être normal, mais s’il n’était pas le seul dans sa situation, il ne voyait plus les inconvénients de cette chose.

Il regarda son père lui réclamant à manger tel un petit animal. Trew n’avait jamais rien appris, il n’avait encore jamais été à l’école, il ne savait même pas ce que c’était. Son père lui cachait tellement de chose afin de ne pas le rendre triste de l’empêcher de faire des choses d’enfants normales. Mais maintenant, tout allait changer. Il allait pouvoir avoir enfin un ami. Le petit Allen. Il retourna le voir en lui tendant un peu de jus de Lytchee avant de chercher autre chose pour le nourrir et prendre soin de lui.

La serviette chaude encore contre le sommet de la tête, Allen observait la maison de ceux qui le recevait, aucun détail ne lui échappait,cependant son regard ce concentrait davantage sur les échappatoires possibles que cette maison contenait. Elle semblait vide, isolée, un peu comme lui, solitaire. Lorsqu'il eut aperçu les oreilles du garçon, il recula vivement . Qu'est-ce que c'était cette demi-transformation? Il resta surpris, peut être aurait-il l'occasion de lui demander ce qu'il était plus tard, quand l'homme serait partit. Il les observait avec fascination,n'était-ce pas des oreilles de félins? Il le vit sautiller joyeusement, ce qui l'énervait, il ne voyait pas en quoi le fait de trouver un garçon le rendait si heureux. Quel enfant naïf, s'était-il dit.

Peut-être se trompait-il a son sujet? Peut être croyait-il finalement qu'il était humain? Il secouant la tête, observant ce qu'il lui avait poser entre les mains. Du jus, du liquide un peu couleur grisâtre blanc, moins foncer que ses propres cheveux mais tout de même. Peut être était-ce empoisonné, il ne but pas le liquide, ce contentant de le laisser dans ses mains. Il cherchait les fenêtres, surprit de les trouvés barricadé par d'épaisses planches de bois. Mais ou avait-il mis les pieds cette fois. Allen ne se sentait pas apeuré, au contraire il se disait qu'une nouvelle sorte de défis s'offrait à lui, la vile lui était pleine de surprise.

Il trouvait tout de même la situation étrange , se faire ainsi sauté sur le corps par un garçon-chat impoli qui sautait d'énergie comme une puce. Lui, Allen, semblait impénétrable, aussi froid que la pluie qui s'écoulait à l'extérieur. Il frissonna sous la serviette. Le petit ne comprenait pas ce qui ce passait, encore moins s'il pouvait faire confiance a ses individus qui l’héberge avec gentillesse, jamais les gens n'ont été gentil avec lui, c'est pour ça qu'il avait cette attitude dans le caractère, il devait apprendre à se protéger et ne compter que sur lui-même.

Il observait le garçon qui se tenait devant lui avec de la nourriture, son ventre lui faisait mal tant il se sentait affamé, il tourna la tête, mais l'odeur emplissait déjà ses narines de ce poulet frits à la sauce d'orangé, se steak aux poivres , de cette salade vinaigré et de ce petit pain chaud au beurre, on pouvait entendre son ventre réclamer la nourriture, il observait l'assiette, puisqu'il tenait son jus à deux mains, il ne pouvait pas la prendre. Il avala sa salive, croisant le regard du petit garçon dont il ne connaissait pas le nom. Puisque impoliment il ne s'était pas présenté.

Trew le regarda d’un drôle de regard interrogateur. Il ne comprenait pas pourquoi le garçon ne buvait pas ou bien encore ne lui faisait pas confiance. Pourtant, ils étaient pareille non ? Deux être qui ont été modifié avant même la naissance ou bien, dans certain cas, après la naissance par certain parents qui souhaitaient faire une expérience sur leurs enfants. Le petit Trew continuait de sourire en lui tendant la main un peu incrédule. Il prit le verre le sentant trouvant qu’il sentait normal avant d’en prendre une gorgé sous ses yeux afin de lui montrer qu’il n’y avait aucun danger.

-Tien ! Bois et mange ! Sa te ferras du bien. De plus, ton corps cris la famine comme un bébé qui cri pour appeler sa main. On te ferra pas de mal tu sais ? Je suis tellement heureux de t’accueillir ici. Je sais… il n’y a rien pour que l’on peut ouvrir les fenêtres mais… papa a peur que les méchants viennent me chercher. Tu sais, nous ne sommes pas les seuls dans notre cas. Au fait, toi tu es quoi ? Et c’est quoi ton nom ?

Le petit garçon se fit frapper derrière la tête par son père complètement exaspéré par l’attitude impoli de son fils vis-à-vis leur inviter, se sentant mal pour le petit garçon. Trew le regardait les larmes aux yeux ne comprenant pas le pourquoi de la claque jusqu’à ce que son père lui dise qu’il devait se présenter tout d’abord et ensuite poser des questions aux inconnus qu’il rencontrait. Du moins… Uniquement si c’était des personnes de son âge. Trew eu le regard illuminer avant de se retourner de nouveau vers Allen avant de lui prendre les mains en souriant mignonnement, tellement innocent pour un tel âge. Il devrait, normalement connaître les durs principes de la vie cruelle et froide des adultes.

-Je suis désolé de mon impolitesse… Je ne vois pas souvent des gens donc tu vois… Je me nomme Trew… Trew Javier. Je suis âgé de 12 ans et je suis un demi-vampire demi-chat… à la base j’étais un humain. Tout ce qu’il y avait de plus normal, mais pour réaliser le rêve de mon père avec son agence… voilà ce que je suis devenue… Je suis obligé de me cacher du regard des autres…

Allen le regarda boire le liquide étrange qu'il tenait entre ses mains, d'un air intrigué et d'un regard suspicieux, il soupira de soulagement, cette chose n'était pas empoisonner, il pourrait donc la boire en paix pour soulager cette gorge sèche d'un enfant n'ayant bu que l'eau de la pluie quelques jours auparavant. Peut être pouvait-il leur faire confiance mais encore, il n'en était pas certain et resta très méfiant. Le jeune garçon sentit de nouveaux une crampe à son abdomen, il plissa les yeux, mordillant sa lèvre en endurant la douleur, il donna le verre en tenant son ventre, serrant les dents. Il avait si faim et si soif qu'il aurait pu attaquer pour un peu de nourriture et d'eau.

Il prit entre les mains du garçon le verre de jus, désaltérant sa gorge avec gloutonnerie. Le liquide glacial coulait en sa gorge comme un ruisseau qui agissait comme un miracle, lui redonnant vie, il n'en laissait s'échapper pas une goutte. Il soupira de soulagement une fois le verre complètement vidé, se sentant un peu mieux, cependant son ventre était toujours creux. Son hôte lui offrait breuvage et nourriture, il observait sans broncher, il avant tant envie de manger mais s'abstenait face à l'homme qui était près deux. Il ne voulait aucunement lui donner la satisfaction de profiter de lui. Il n'avait besoin de personne, se disait-il.

Lorsque '' Trew '' adressa la parole a Allen, il rit un peu intérieurement, il le trouvait ridicule de s’exciter ainsi face à un autre humain. Pareille ou pas, la trahison est possible partout, encore plus fréquemment chez les adultes. Il avait douze ans, pourtant il ne lui en donnait pas plus que huit, sans doute était-ce grâce a son caractère enfantin. Il fronça les sourcils lorsque l'homme frappa le garçon. Il n'appréciait pas ce genre de comportement venant d'un adulte face a un gamin innocent, peut être Trew était-il énervant mais ce n'était pas une raison de le frapper.

Il dégagea avec froideur ses mains de celle du garçon, tournant la tête, n'osant a peine répondre. Son ventre lui faisait davantage mal, il n'osait pas bouger. Il ce contenta de l'observer du coin de l’œil. Pour la première fois, quelqu'un qui n'avait ni peur de lui, ni honte ou horreur. Allen se sentait un peu perturbé par cette nouvelle émotion qui se créait en lui, il se demandait comment était-ce possible. Peut-être pourrait-il en apprendre davantage sur ce qu,il était, d'ou il venait et qui étaient ses parents?

Le petit garçon ne savait toujours pas les réponses qu’il attendait. Est-ce qu’il avait l’air si associable que sa ? Est-ce qu’il y avait quelque chose de dérangeant chez lui ? Toutes ces questions hantaient l’esprit du petit ange qui demandait seulement à avoir un ami, quelqu’un à qui se confier, quelqu’un avec qui rire… Une personne tout simplement qui supporterait d’être là pour toujours et à jamais. Lui permettre de ne plus être enfermer dans ce locaux qui a été transformer en appartement de luxe. Il voulait simplement discuter parfois… et ne plus fixer les plante verte mourir dans l’appartement.

Il alla chercher la nourriture dans le four avant de la déposer à la table un peu intrigué du garçon. Il poussa un petit soupire, prenant de nouveau ses mains avant de le mener à la table le faisant s’asseoir. Il le regarda dans les yeux. Comment lui montrer que rien n’était du danger ici ? Il tourna la tête. Est-ce qu’il avait l’air menaçant ? Il se leva de sa chaise allant se regarder dans le miroir sur la pointe des pieds du à sa petite taille. Il observait chacun de ses traits mais surtout ses grandes oreilles de chats avant de baisser les yeux.

Il alla s’asseoir dans son coin fixant le sol, le regard triste. Après tout, jamais il ne se fera des amis. Il était définitivement destiner à rester seul pour toujours et à jamais. Il devra toujours continuer de rester seul, de tuer pour vivre sans aucuns amis dans cet ombre pénible. Il était un être répugnant et repoussant. C’est dans ce genre de moment que les enfants dans son cas se sentent seuls et qu’ils en veulent à leurs parents. Le petit Trew se redressa criant à son père qui le détestait avant d’aller s’enfermer dans une petite pièce en pleurant.

L'attitude de ce garçon était étrange, on aurait dit un petit animal, malgré sa naïveté et son énergie extrême, Allen affectionnait déjà la petite chose qui pleurait désormais dans une pièce de l'appartement. Il resta un moment à table , sans bouger comme il en avait l'habitude lors des querelles parentales ou encore des chamailleries qui se changeaient souvent en bagarre, luttant contre la tentation provoqué par la nourriture qui émanait de délicieuses effluves.

L'homme laissa son fils, quittant la pièce en refermant et barrant la porte de l'extérieur. Le petit garçon prit l'assiette entre ses mains, il descendit de la chaise, s'avançant vers la porte. Il retint l'assiette alléchante d'une main, frappant doucement avant d'entrer, s'assoyant au sol en observant Trew. Il fini par se retourner,dos à lui, Il se mit a manger avec appétit, comme s'il mangeait là son premier repas. À vrais dire, jamais Allen n'avait manger un repas aussi délectable en bouche, il se régalait avec avidité.

La présence de l'enfant à ses cotés était une source de réconfort que jamais il n'avait eut. Même quand sa mère venait lui souhaiter bonne nuit, il y avait une froideur et une sorte de haine à son égard qu'il ressentait, ce qui était totalement l'inverse de cet étranger qui l'accueillait. Cette situation était sans l'ombre d'un doute, un peu gênante, puisqu'il avait toujours été seul, il poussa donc un petit soupire , déposant l’ustensile dans l'assiette.

- Allen McCarter [ ... ] Je m'appelle Allen.

Il le répéta deux fois, comme pour être certain de bien lui faire comprendre. Il se retourna par la suite, lui offrant un petit sourire aux coin des lèvres, délicat et chaleureux pour le réconforter, sans le savoir. Il n'était pas quelqu'un de méchant, il avait sans doute seulement un mauvais passé. Avec le temps peut être pourrait-il apprendre à en connaitre davantage sur l'un comme l'autre et ainsi changer cette froideur sujette à changements.

Au son de sa voie, le petit Trew se retourna rapidement pour le regarder dans les yeux, les mains un peu tremblantes. Il se demandait si ils allaient réellement parler ou ce n’était qu’une exception à la règle. Il se demandait pourquoi il était venue le rejoindre alors que le locaux est tellement grand que l’on pourrais en accueillir des vingtaines comme lui. Le père du petit avait peur qu’il manque de quelque chose, mais ne se souciait pas qu’il se sente seul ou autre chose. Personne ne savait si la solitude de cet enfant allait avoir des effets positifs ou négatifs sur son mode de vie.

Trew tandis doucement sa main vers Allen avant de toucher son sourire en coins avant de se mettre à sourire à son tour. Il était heureux. Il souriait, pour lui c’était plutôt bon signe. Il était tellement heureux qu’une telle chose se produise. Un sourire se dessina sur son visage faisant disparaître ses larmes pour montrer de petite canine de chaton innofenssif. Est-ce qu’un garçon comme lui pouvait réellement devenir fort et mettre au point le fameux projet de son père ou bien cela va-t-il simplement se vouer à l’échec ? Tant de question se posait dans sa tête.

-Tu… as une douce voix. Elle est réconfortante… Je suis heureux de te connaître alors Allen. Je sais que je suis du genre surexcité… Mais jamais auparavant quelqu’un a osé me parler… Je n’ai jamais eu d’amis, je n’ai jamais été à l’école et excepter le soir pour me nourrir, je ne peux pas sortir de cette pièce… j’ai déjà fait une crise pour ne pas sortir de cette pièce… J’ai déjà tenté de m’enfuir, mais sa a toujours été sans espoir. C’est impossible de sortir d’ici… mais surtout pour moi je ne crois pas que sa serrais une bonne idée.

Le petit garçon tourna rapidement la tête afin de montrer qu’il ne voulait pas pleurer de nouveau. Il ne voulait pas passer pour un faible devant son ami. Il voulait rester avec lui. Il voulait lui prouver qu’il était du genre supportable. Il poussa un petit soupire avant de sourire de nouveau. Oui… Le bonheur est sa clé. Le bonheur est ce qui lui permet de vivre un peu plus longtemps. Il ne veut plus être malheureux. Il veut apprendre à vivre normalement comme un humain. Trew savait très bien qu’Allen était un peu du genre comme lui. Il n’était pas humain. Cependant, il l’enviait parce qu’il savait très bien que ça ne paraissait pas alors il ouvrait sortir librement comme sa lui plaisait. Pas comme lui d’ailleurs… rester enfermer ici depuis le début de sa vie.

Le garçon recula, n'appréciant visiblement pas être touché. Il acquiesça au propos de Trew, à demi à l'écoute de ce qu'il disait, il cherchait encore un moyen de fuir, repus, un peu épuisé par sa course et le manque de sommeil. Il poussa un long soupire, replongeant dans les propos du garçon qui se tenait devant lui. Il ne comprenais pas vraiment son bonheur, ce désir d'avoir besoin de quelqu'un dans la vie,d'amis. Peut être étaient-ils différent tout les deux.

Il décida d'ignorer sa propre question. Attendant silencieusement qu'il termine de parler. Réalisant qu'il l'avait complimenté, Allen resta surpris, sa voix...Douce? Réconfortante? Heureux de le connaitre? Ses petit yeux s'agrandirent, laissant les mèches à demi-humide métallique tomber contre son regard surpris. Il ne s'avait pas comment réagir à de tels compliments, était-ce une manière de l'amadouer?

- Qu'est-ce qui te fait dire que je suis ton ami?

Allen poussa un long soupire, et vit le désespoir sur le visage du garçon. Apparemment, à être enfermer ici, il n'avait jamais expérimenté la cruauté du monde extérieur et la méchanceté des gens envers ceux qui sont différents. Il serra un peu la mâchoire en cherchant quoi dire pour ne pas le faire pleurer de nouveau.

- Le monde extérieur n'est pas beau à voir, Trew. Tu dois te battre chaque jour si tu es différent alors ne te plaint pas. Personne ne me parle et je ne veux pas d'ami. Je ne fais pas confiance aux gens, à personne et je n'aime pas se monde, sans doute parce que je suis différent, toi aussi tu dois comprendre ça.

Il hésita prenant une grande respiration, avant de soupirer encore, reprenant ses mots.

- Je suis capable de m'enfuir d'ici, je peux te montrer , si tu veux. Si tu me promets que je n'aurais pas d'ennuie. Si j'en ai, je te tues. Sans scrupule. De toute façon, je n'ai personne alors, je n'ai pas peur. Je te montrerais le monde, qu'en dis-tu?

Il redressa un doux regard tendre, qui par la suite en attente d'une réponse, fronça les sourcils comme s'il avait l'impression que le garçon-chat n'avait pas compris, qu'il était trop enfantin pour comprendre ses propos. Allen avait douze ans et pourtant, il agissait comme s'il était plus vieux, comme si son enfance ne s'était jamais réaliser, qu'il avait trop vite découvert le monde, et que rien n'y personne ne pourrait le changer ou le faire voir ce qu'il y avait de positif, dans celui-ci.

Trew regarda Allen complètement illuminer malgré qu’il soit un peu perturber du fait qu’il lui dise qu’ils ne sont pas amis. Est-ce qu’un jour ils pourront l’être ? Il se leva allant près de la fenêtre en regardant les planches de bois qui barricadait la fenêtre. Il ne comprenait pas pourquoi il voulait tant sortir. Est-ce que tout le monde était comme son père ? Ils allaient tous le traiter comme un vulgaire animal de foire ou bien tout simplement essayer de l’abattre parce qu’il n’est pas comme les autres. Est-ce qu’ils sont tous méchant ? Est-ce qu’il va souffrir s’il découvre le monde extérieur ?

Il n’arrive pas encore a tout a fait comprendre le fonctionnement du monde des humains mais il croit, tout au fond de lui, qu’il pourrait être heureux. Il voulait vivre une vie des plus merveilleuses, il voulait vivre comme un enfant normal. Il hocha la tête sautant sur Allen complètement heureux. Oui. Il voulait découvrir ce qui se cachait derrière ces murs… Derrière cette nuit des plus sombres. Mais est-ce que c’était réellement une bonne idée pour une espèce comme lui ? Est-ce qu’il pourrait se retenir de tout mordre ce qu’il trouverait ? Après tout ce n’était pas un garçon normal, il était aussi constituer d’un vampire.

Il toucha ses oreilles, un peu inquiet se mettant à chercher son chapeau. Il voulait tant y aller mais pour sa il fallait qu’il soit prêt. Il souriait trouvant finalement son chapeau avant de retourner voir Allen.

-Alors ? Comment tu me trouve ? Tu crois que je pourrais moi aussi fondre dans la masse comme sa ? Je veux que tu me montre tout ! Je veux tellement tout voir ! Je suis impatient… Je veux tout connaître… Je veux que tu me montre aussi à lire ! Je veux que tu me montre tout ce que tu connais… je t’en prie… s’il te plait… sa me ferrais tellement plaisir… mais je veux surtout une chose… plus que toutes les demandes que je te formule… je veux que l’on devienne amis…

Surpris que de nouveaux , le garçon sauta sur son petit corps épuisé, Allen tourna le visage, tapotant le sommet la tête de Trew. Qu'avait-il de si heureux à comprendre le monde et vivre comme un être humain normal? Il aurait préférer être un animal, sauvage et libre hors de cette société, tuer ses humains pour son propre plaisir, vivre d'adrénaline et de testostérone , de battement de cœur qui le maintiendrait en vie. Vivre hors de toute cette haine, vivre libre dans un surplus de solitude. Bien sur il savait qu'il ne pouvait pas vivre seul pour le reste de sa vie, mais il trouvait son idée bien heureuse, ce serait ce qu'il voudrait, un but a atteindre dans la vie. Être seul, libre et faire ce qu'il veut, sans personne.

Il l'observa par la suite chercher un couvre tête pour cacher son '' anomalie '' pourquoi tant ressembler à un humain? S'il l'aurait voulue, Allen aurait teint son pelage capillaire métallique en noir ou encore en brun, comme tout les autres être humain, mais il ne le faisait pas, il était différent et s'acceptait, n'acceptant pas les autres avec une certaine rage qu'il laissait passé par sa froideur. Des amis, quelle ridicule idée. Il n'était cependant pas contre l'idée d'aider un enfant innocent, comme lui, s'ils pouvaient tout deux s'aider mutuellement, ce pourrait être une bonne idée. Il continua ses observations.

Il soupira, se levant, plaçant les cheveux du garçon , il alla mouiller ses mains, prenant un peu de jaune d’œuf qui agissait comme du Spray-net afin de placer ses cheveux, sans chapeaux pour que ses oreilles ne paraissent pas, il eut un petit sourire.

- Ça devrait tenir et faire l'affaire, à quelle heure ton père reviendra? J'ai besoin de dormir un peu avant de t'y amener, si tu peux, nous réveiller deux heures avant son arrivé, ce serait pratique.

Trew souriait, allant chercher une feuille décrivant les heures de son père. C’est tout ce qu’il avait appris à lire afin de ne pas trop s’ennuyer. Il alla se regarder dans le miroir complètement surpris ne se reconnaissant plus avec ce gel à base de jaune d’œuf. Il retourna le voir avant de lui préparer un bon lit douillet. Mis à part une cuisine et une chambre douillette…rien du monde extérieur de faisait surface dans cette grande pièce. Aucune fenêtre et donc aucune lumière naturelle, aucune télévision ou radio… aucune heure… Il fallait tout déduire par nous-même. Mais quel parent sensé ferrais vivre son enfant dans une telle prison ?

-Bien… Je peux me réveiller précisément quand tu le souhaite, j’ai l’instinct de me repérer dans le temps. C’est tout ce dont j’ai appris ici. Au moins ça m’aidait à trouver le temps un peu moins longs. Papa part toujours travailler à 8heure du matin… mais il passe toujours ici en premier… donc il arrive à 9heure. Mais peut être que puisque tu es là il peut se méfier de quelque chose… donc je suggère un réveille trois heures plus tôt. Papa ne fait jamais confiance aux inconnus même s’ils sont des enfants.

Le garçon parlait comme s’il parlait d’expérience. Est-ce qu’une telle chose avait déjà arrivé auparavant ? Sa personne ne le savait excepter lui-même. Il perd tout motion de la vie extérieur, sur comment la terre est en train d’évoluer, cependant, ses capacités intérieur s’améliore de plus en plus et se développe a vue d’œil. Il se forgeait une personnalité. Une façade d’enfant, de gamin gâté… Un enfant qui veux que jouer pour ne pas que son père se doute qu’en fait il lui gâche la vie. Il avait appris depuis bien longtemps ce qu’étais la haine et comptais bien s’en servir maintenant. Il n’a jamais réellement connu l’amour. Ce n’est qu’un rôle, un jeu purement inventer pour ne pas s’ennuyer pendant que le temps qui passe semble des plus longs. Un jeu qu’il s’était inventer tout seul.

Il se demandait cependant ce qu’était l’amour. Pourquoi est-ce que certain enfants en reçoit et que d’autre se détester ? Pourquoi est-ce qu’on ressent des sentiments de rancœur et de mal quand on se sent triste ou bien trahis. Comment est-ce qu’un parent peut trahir son enfant ? Comment est-ce qu’un parent peut haïr son enfant ? Mais surtout, pourquoi est-ce qu’un enfant devrais devenir mature avant l’âge requis uniquement parce qu’il n’a jamais reçu la joie et l’amour dont il avait de besoin lors de son développement.

Le petit garçon se réveilla. Son instinct naturel lui annonça qu’il était encore trop tôt. Il restait encore une heure avant de mettre le plan à exécution. Il regarda son invité dormir avant de soupirer. Il avait déjà essayé de s’enfuir plusieurs fois mais se fut toujours un total échec. Cette fois, il voulait y arriver. Il voulait tout connaitre. Il voulait sortir de ses murs et vivre pleinement la liberté qu’il lui a dut. En fait, il voulait seulement reprendre l’enfance qu’on lui avait volé sans avoir son consentement. Est-ce qu’il pourrait réellement vivre heureux comme sa ? Dans une ville remplis de danger…

Le temps s’écoulait doucement. Il se leva du lit se rendant faire un petit sac. Il avait mentis il le savait bien. Il allait un peu se servir de lui mais il se disait qu’au moins comme sa son inviter révélait une utilité. Il poussa un petit soupire regardant les fenêtres barricader pour la porte verrouiller à double tour. Comment est-ce qu’ils allaient bien s’échapper sur ce qu’il appelait la prison domestique d’enfermer les enfants anormales. Il voulait vivre une vie heureuse mais savait qu’il faudrait qu’il organise des combines afin de pouvoir survivre dans le monde froid et cruel des êtres « normales ».

L’heure approchait enfin. Il ne restait plus que quelque minute à son rôle de petit garçon trop heureux. Il allait bientôt pouvoir être libre comme il le souhaitait. Il avait tellement hâte mais en même temps il était effrayer. Est-ce qu’il pourrait réellement s’en sortir ou bien il allait devoir accourir près de son papa en chialant comme un gamin ? Non. Il refusait de lui donner une telle satisfaction. Il allait devoir apprendre à se débrouiller. Plus que 5 minutes. C’est le temps qu’il lui restait pour pouvoir élaborer son plan.

Allen se réveilla en sursaut, il ouvrit brusquement les yeux, suffocant un peu de ce manque de lumière, il chercha a gauche et a droite le jeune garçon à ses cotés, retirant les couvertures contre son corps. Il se redressa, avant de se mettre à sa recherche, il tomba nez à nez avec lui, sursautant intérieurement, il l'observa sans dire un mot, le fixant, il était déjà prêt, on dirait, Allen se demandais ce que ce garçon complotait. Il haussa les épaules, prenant son propre sac.

- Tu es prêt? Allons y. Écoute moi attentivement et fait exactement ce que je te dis de faire , le monde extérieur est très dangereux alors je ne voudrais pas devoir intervenir pour te sauver d'une situation quelconque d'accord?

Le garçon soupira, il sortit de ses poches un couteaux semblable à un canif, allant près des fenêtres déclouant les planches de bois , après quelques minutes, la planche tomba, Allen déchira le ruban et remarqua un grillage il le dévissa également, le jetant au sol, un soleil aveuglant remplis la pièce sombre, une douce et mielleuse chaleur, lors qu'Allen ouvrit la fenêtre, un vent d'une fraîcheur printanière engloba l'endroit à l'odeur de renfermé, chamboulant tout ce manque de liberté pour quelque chose de nouveaux. Le petit garçon grimpa sur un bureaux, près a sauté de la fenêtre, observant Trew en lui tendant la main.

- Nous allons maintenant sortir à l'extérieur et nous dépêcher pour nous éloigner le plus possible d'ou ton père pourrais nous trouver, j'ai un peu de monnaie...Nous prendrons le bus pour gagner du temps, nous verrons ce qui ce passera par la suite.

Il continua de tendre la main, d'un air déterminé, cette tactique enfantine de déclouer les planches était simple, lorsqu'on en avait les moyens, cette douce liberté désormais si près.

Est-ce que ça aurait été si simple tout ce temps de sortir de cet endroit qu’il déteste tat ? Il n’en revenait pas de la facilité qu’Allen avait eue pour dégager les planches de bois. Avoir su que sa aurait été si simple de faire une telle chose, lors de ses attaques nocturnes il en aurais profité pour en voler un pour ainsi s’enfuir. Si il aurait été seul, son père ne se serrais jamais douter de quoi que ce soit. Il aurait pu partir en paix sans aucuns soucis, cependant qui lui dit qu'il aurait survécu dans le monde froid et cruel des adultes ?

Il l’écouta attentivement, mais il savait déjà tout ça. Il avait tellement rêvé de ce moment de fuite vers la liberté. Il savait plus que tout que son père deviendrait lorsqu’il découvrira sa disparition mais il savait aussi que sa mère, elle, sera heureuse que son monstre de fils ai disparu. Il se cacha les yeux au vu de la lumière du jour serrant les dents. Il n’était pas habituer à cette lumière qui éclairait son visage d’enfant triste. Ces mythes sur le fait que les vampires craignent la lumières du jour n’étaient aucunement réels. Il souriait cependant puisque le doux parfum de la liberté s’approchait.

-Je t’écouterais et ferra tout ce dont tu diras… Mais je t’en prie… Ne me laisse pas derrière, c’est tout ce dont je te demande. Je ne veux pas mourir… Je veux vivre le plus longtemps possible… J’ai besoin de toi, mon ami… Afin de survivre dans ce « Survival Game » pour les gens comme nous. Ce n’est pas toujours évident tu sais… ?

Il avait tellement souffert mais en fait, il se fichait un peu de lui. Il était intelligent et savait comment s’en sortir. Il voulait juste se servir un peu de lui. Mais… N’était-ce pas un peu… comment dire… Un peu toxique comme jeu ?

Le garçon soupira doucement, prenant finalement sa main pour les faire sortir le plus rapidement possible. Arrivé contre la mince parois de béton, Allen longea le mur, lâchant la main du garçon, ils étaient particulièrement haut et cette rampe le long des fenêtres était glissante. IL réussit à s'accroupir pour descendre étage par étage arrivant finalement au sol.

- Tu as qu'à faire comme moi, Le chat. Puis si tu tombes, tu tomberas bien sur tes pattes.

Se moqua-t-il, au fond il savait ce que préparait ce petit innocent. Il n'est pas si stupide qu'Allen croyait. Cependant il l'attendit, il ne devait pas sembler connaitre son plan, il attendait les bras croiser lui disant de se dépêcher, il observa les alentours, un frisson le parcouru lorsque ses iris se posèrent sur les caméras de surveillances autours de la propriété, il paniqua légèrement, prenant un petit lance pierres dans son sac, brisant les caméra pour gagner du temps, il était sans doute déjà trop tard et le père de ce garçon était déjà en route, le jeune Allen ne perdit pas de temps, il se rua vers la première rue qu'il trouva, il était suivit par le petit pot de colle naïf. Il grogna légèrement en happant sa main le tirant plus rapidement, prenant le premier bus qu'il vit, payant allant s'asseoir au fond, sortant de son sac une veste avec un petit capuchon noir pour couvrir son regard, mettant une casquette au jeune Trew.

- S'il nous retrouve, je vais menacer de te tuer alors joue le jeux. Nous n'avons plus le choix, tu es maintenant un fugitif, comme moi. Parle moi obligatoirement de ton père, je dois savoir...Compris?

Il lui parlait comme s'il était idiot et commençait a perdre patience, il serrait les poings en observant par dessus la fenêtre, se demandant pourquoi se bus était aussi lent, son coeur palpait dans sa poitrine , il ne voulait pas retourner chez lui, encore moins enfermé chez un psychopathe qui enfermait un enfant-Chat.

Il regarda le petit Allen tellement intriguer avant de toucher la casquette qui se trouvait sur son crâne beaucoup trop grande pour lui. On aurait dit une casquette pour adolescent, toutefois il était heureux. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Dire tout sur son père ? Est-ce que c’est réellement possible ? Lui-même ne sait pas ce qu’il fait dans la vie. Il voulait bien l’aidé… Il voulait vivre librement, s’enfuir de cette prison qui l’empêche de respirer. Il était au courant pour les caméras, mais jamais il ne se serait douter qu’elles fonctionnaient réellement. Il se demandait de plus en plus pourquoi est-ce que son père l’empêchait autant de partir loin de ce local.

-Dire tout sur lui ? Mais pourquoi donc ? Tu ne me fais pas confiance Allen ? Tu as peur de te retrouver enfermer tout comme je le suis ? Tu as bien raison de te méfier ainsi de moi, mais jamais je n’aurais cru entendre ces mots venir de toi directement. Tout le monde se méfie de moi et je ne sais même pas pourquoi… est-ce que c’est à cause de mes oreilles de chats ? Parce que je suis sagement enfermer dans le local de mon père sans même réagir ?

Le petit Trew serra les poings sentant les larmes longer ses joues. Il ne comprenait même pas pourquoi il était autant en colère. Il savait que c’était impossible pour lui de mener une vie normal mais il l’avait tellement espéré. Il poussa un soupire, fixant l’extérieur par la fenêtre de l’autobus dans lequel il se trouvait. Il regardait chaque voiture avec intérêt, jusqu’à ce qu’il voit celle de son père. Il senti son cœur débattre contre sa poitrine. Il prit la main d’Allen avant de les cacher des fenêtres afin que le père ne les voie pas.

-Je jouerais à tous les jeux que tu souhaiteras… Je n’ai plus réellement le choix de toute manière. Je ne jouerais plus à jeu du petit garçon innocent… Je vais montrer ce que je veux. Je veux m’évader de cet endroit, je ne veux plus être dans cette prison horrible, je veux gouter au gout de la liberté. Mon père… s’occupe d’une agence… sa a toujours été son rêve même avant ma naissance, en fait, c’est de sa faute si je suis autant transformer… C’est lui qui m’a fait sa afin de réalisé son stupide rêve. Il s’occupe d’une agence… Des agents qui se battent contre le mal… mais il utilise des personnes génétiquement modifié comme toi et moi qui ne sommes en aucun point humain… Voilà… Je viens de tout te dire sur ce qu’est mon père… pourquoi il m’empêche autant de partir, pourquoi est-ce qu’il tient autant à me garder… Et puis… Maintenant… Si tu décides de me laisser derrière c’est ton choix. Jamais je ne t’en voudrais parce que tu as choisis de survivre à la liberté. Je te dis tout ça parce que... Je viens de voir la voiture de mon père…

Le sang d’Allen se glaça dans ses veines à l’instant ou il entendit les propos du garçon. Une certaine colère monta en lui d’avoir été si rapidement démasqué. Peut-être même le chauffeur de bus était dans le coup. Le jeune homme jeta un bref coup d’œil à la vitre, des passagers dans le bus toussaient, des civils, des humains banales, à l’extérieur, des  voitures noir encerclaient le bus. Le jeune prit la main du garçon à ses cotés.

- Prépare toi à courir, si tu me nuis, je te laisserais à l’arrière te faire de nouveau capturé, compris?  

Sans attendre la réponse du garçon, il ouvrit la vitre du Bus, attendant une voie libre pour les lancer à l’extérieur du bus, en pleine rue. Le petit jeans court d’Allen se déchira et ses genoux se mirent a saigner, il avait également une petite égratignure contre le visage, mais se mit à courir a toutes jambes vers le métro souterrain. C’était la seule solution se disait-il.

- Écoute-moi bien, sac à puce ! Idiot de petit garçon qui à un  père cinglé, arrête de pleurer! C’est notre seule chance. Nous allons prendre plusieurs train pour nous mener le plus loin possible…Si nous suivons une seule ligne, ce sera fini de nous tu comprends? Alors nous devons prendre 5 lignes différentes et être discret. Le chemin sera long, mais on volera quelque chose a manger…

Sur ce, il entra leur carte passant les tourniquets avant de descendre prendre le train, s’assoyant lourdement sur un banc. Les adultes observaient ses jeunes enfants laissé à eux-mêmes, Allen lui bouillait encore de rage,  du pétrin dans lequel il s’était embarqué à cause de ce chat-humain. Il le regarda froidement sans lui adresser la parole, écrasant la casquette du garçon pour davantage cacher son visage.

Le train démarra sans problème, il n’y avait pas de gens suspicieux dans le train, le garçon aux cheveux argent métallique soupira de soulagement, il ferma les yeux et s’endormie pour quelques stations, cela lui permettait de ne pas engager la discutions et ne pas entendre ce que le garçon racontait, il somnola doucement, déjà son corps d’enfant épuisé de cet aventure.  

Cependant, il devait admettre qu’elle était beaucoup plus plaisante que d’endurer la violence de ses parents.  Il resta pensif le long du voyage et une fois à l’intersection, il changea de train, en traînant le garçon, à quelques reprises, fuyant la menace qui les guettaient.

Allen observa froidement le garçon, il serra les dents. Son regard gris perçant le fixait sans répondre, puis il lui répondit monotonement.

- T'excuser ne te servira a rien , ce qui est fait est fait alors assume tes conséquences. Si tu n'apprends pas à te débrouiller seul dans la vie tu mourras, les gens abuserons de toi sous ta bonne fois de te faire des amis, ça n'existe pas, des amis dans la vie, rien n'est donner, c'est la loi du plus fort, les faibles meurs, ou obéissent alors choisit ton camps!

Le jeune homme prolongea ses soupires, ses doigts se resserraient au creux de sa paume sans cesser de scruter les hommes et femmes qui entraient et sortaient des wagons. Après un long moment, le train stoppa, d'une voix machinale et robotique on annonça le terminus. Les portes s'ouvrir lentement, néanmoins beaucoup trop rapidement pour Allen qui figea un moment. Il sortit tête première, observant la menace.

- Je ne te répéterai pas une seconde fois de te bouger!

Hurla-t-il avant de hâter le pas. Allen se perdait dans la foule, en oubliant presque son soit disant protéger, après un soupir de soulagement, il se retourna vers le garçon qui avait disparue. Une voix intérieur lui disait de ne pas faire face, de quitter tout , de le laisser se démentir de ses problèmes, que tout cela ne le concernerait plus, que cet homme ne le poursuivrait plus après avoir repris son fils, cependant il se disait qu'il ne devait pas l'abandonner, il grogna de plus belle, faisant les cents-pas en ronds en le cherchant du regard. Il fini par pousser un soupire, se rendant près du train vide, parmi la foule de passant, des hommes en noir. Allen fronça les sourcils, sortant le couteau qu'il avait contre sa frêle cheville, le gardant bien cacher sous son avant bras.